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de François-Christophe Marzal

fiction/expérimental – 1995 – 39 min. – intertitres français avec sous-titres allemand
première aux Journées Cinématographiques de Soleure, janvier 1995
Prime à la qualité de l’Etat de Genève, Prix de la S.S.A.,
Grand Prix Festival de Films Indépendants de Châteauroux, France

Générique

réalisation: François-Christophe Marzal
mise en scène: Sophie Le Garroy
scénario: Sophie Le Garroy, François-Christophe Marzal
image: Romed Wyder, Fred Morier, Didier Bufflier, Christophe Auger, Xavier Querel
montage: François-Christophe Marzal, Maria Watzlawick
costumes: Valérie Le Garroy, Sophie Le Garroy, Margharetta Kjack
décors: Isabelle Doudaine, Olivier Baudry-Mackno, Etienne Guerry, François Guizouarn
maquillage: Aurelia Faraoun
prise de son: Jerôme Porte
bande son: François-Christophe Marzal
mixage: Martin Stricker
interprétation: Christophe Corbet, Kate Reidy, Marco Rullier, Valérie Vagnie, Marco
Zuber, Gilles Bouvier, Estelle Rullier, Gabriella de Siquiera, Morjeanne Faraoun,
Emmanuel Fabre, Conny Stahl, Mélanie Rullier, Raphaëlle Blancherie, Jean Lezar,
Céline Robin, Pascale Piloni, Lucille Boissonnet, Caroline Obin, Corinne Seigle

Production et distribution

production, distribution, droits mondiaux: François-Christophe Marzal
coproduction: « O », Grenoble, MTK, Grenoble, Ecole Supérieure d’Art Visuel, Genève
soutien financier: DIP du Canton de Genève

Formats de diffusion

16 mm (1:1,66, son magnétique mono)
16 mm (1:1,66, son magnétique mono, s.-t. all.)

Synopsis

Il était une fois une ancienne danseuse, appelée Victoire, qui régnait sur un petit monde clos, composé des ouvriers de son usine et d’une cour d’artistes entretenus. Dans un univers étrange fonctionnant comme un jouet mécanique, Victoire attend son nouveau mari. Celui-ci, Hector, est destiné à diriger son usine, mais arrivera-t-il a obtenir ses faveurs ou valsera-t-il comme tant d’autres?

L’auteur à propos du film

Ce film a été pensé et construit en suivant une méthode de travail emprunté à un courant littéraire: l’OULIPO (Ouvroir pour Une Littérature Potentielle). Cette méthode de travail consiste à s’imposer, de manière aussi arbitraire que ludique, un certain nombre de contraintes structurelles au préalable de toute réalisation. On peut citer en exemple « La disparition » de G. Perec, roman écrit sans un seul « e », cette absence n’affectant en rien la qualité et lisibilité de l’ouvrage.

Le point de départ du film fut une boîte à musique (dont la mélodie revient à trois reprises dans le film). La partition de cette mélodie, nous a fourni quatre éléments déterminants du film : personnages, lieux, durée, découpage.

A chaque note nous avons fait correspondre un personnage, un lieu et une durée. En tout, la partition est composée de 30 notes.

A partir de cette trame, nous avons définis le caractère des personnages, leurs rapports (selon leurs caractères et les lieux où ils pouvaient se croiser), et ensuite, pour finir, l’histoire les liants.

Cette méthode de travail a été appliquée a tous les échelons du processus de réalisation, tant au niveau des choix esthétiques, que techniques.